Du 19 au 27 juin, les rues du 20e vont vous surprendre ! 15 spectacles gratuits et en plein air rythmeront les premiers jours de l’été en faisant du 20e un lieu de rencontres et d’étonnement.
Du 19 au 27 juin 2010, en sortant de chez vous, en vous promenant dans les parcs et jardins, en traversant rues et boulevards du 20e, vous allez être surpris !
Vous y rencontrerez des personnages étranges : un footballeur danseur, des jongleurs d’oreillers ou de vidéos, des bricoleurs fous, un danseur casqué, des bipèdes encagés, un personnage à lunettes coincé dans sa bulle, une femme peignant avec son cheval ou un manège qui prend vie…
Décalé et décalant, le festival Et 20 l’été vous fera changer de regard sur votre espace quotidien. La mairie du 20e a souhaité que cette édition, organisée en partenariat avec l’association Paris culture 20e, investisse pleinement les différents quartiers de l’arrondissement en créant des cheminements entre les habitants, les espaces et les disciplines artistiques.
Alors n’ayez crainte si, en attendant le bus, vos voisins commencent à gesticuler, si une personne s’allonge devant vous à l’entrée du métro ou si dans un parc des personnages masqués s’y promènent, car vous ferez sans doute partie du spectacle... Ce sont 15 expériences inattendues et décapantes qui vous attendent, gratuitement et en plein air !
24H DE LA VIE D'UNE FEMME ET D'UN CHEVAL
Dans la rue, une femme et un cheval déambulent, dansent, vivent leur quotidien. Cette performance est faite d’installations, d’improvisations jouées et dansées, de moments de la vie quotidienne, mêlant la danse, le théâtre et la recherche autour de la relation avec le cheval. Le public n’est pas convié de manière fixe. Il passe, s’installe le temps qu’il veut et repart, pour revenir plus tard, pour voir où elle en est dans sa vie, dans sa solitude, par curiosité ou par intérêt ou encore interpellé par ses demandes, de soins, d’objets devenus inutiles et dont elle a besoin pour se construire son "chez elle" de passage chez eux. L’acte final est travaillé comme une peinture vivante, explosive, dont il ne restera qu’une toile peinte, un linceul et une robe suspendue après leur départ.
> Salam Toto / Performance.
Samedi 19 juin à partir de 14h, du Cours de Vincennes au bas du parc de Belleville – M° Porte de Vincennes (L1) ou Nation (L1, 2, 6, 9 ou RER A) puis Couronnes (L2).
Dimanche 20 juin toute la journée, bas du parc de Belleville - M° Couronnes (L2).
LIAISON-DELIAISON
Sous vos yeux, une forme insolite, constituée par des danseurs alternativement liés les uns aux autres par des ceintures élastiques ou déliés et autonomes, évolue en fonction de l’espace urbain qui l’entoure mais aussi de vos réactions. Cette forme se déplace, ondule, se transforme et invite le public à se laisser conquérir par la danse. Un atelier d’initiation, ouvert au public, conclura l’intervention des performeurs urbains.
> Les Performeurs Urbains / Danse.
Samedi 19 juin à 16h, rue Saint-Blaise - M° Maraîchers ou Porte de Montreuil (L9).
CINE-DANSE
De Charlot patine aux kaléidoscopes de Philippe Decouflé, en passant par Thriller de John Landis/Michaël Jackson, les comédies musicales, les courts métrages hip hop de Spike Jonze ou des films chorégraphiés... un florilège éclectique de films connus et inconnus. Ce programme de courts métrages met en lumière les points communs et les rapports qu’entretiennent le cinéma et la danse, art du mouvement.
> Belleville en vue(s) / Cinéma.
Samedi 19 juin à 22h30, square des Saints-Simoniens - 2 rue de la Duée. Accès : 147-151 rue de Ménilmontant, 18 passage des Saint-Simoniens - M° Saint-Fargeau (L3bis).
SKULL*CULT
Sur scène, une image plastique forte : celle du motard, casqué, encagoulé et en armure de cuir. Icône urbaine et pop par excellence, égérie de la vitesse et de la performance, le motard est ici déporté dans un espace-temps contrarié qui le submerge. Performance co-écrite par les chorégraphes Rachid Ouramdane et Christian Rizzo, Skull*Cult utilise la figure populaire du super-héros pour mieux la détourner. La pièce s’appuie sur la figure de l’anonyme dans la ville moderne, sorte de héros solitaire et sans visage, qu’elle confronte à l’hyperactivité de l’espace urbain contemporain en se nourrissant de sa toile sonore et des voix chaotiques des passants avec lesquels le danseur dialogue. Présenté pour la première fois dans le cadre du Sujet à Vif du Festival d’Avignon 2002, ce spectacle appartient aux créations « in situ » réalisées par le chorégraphe.
> Rachid Ouramdane / Danse.
Dimanche 20 juin à 14h30 et 19h, square Sarah Bernhardt - 2 rue de Buzenval M° Buzenval (L9).
BEAU TRAVAIL
Ils sont danseur, plasticien, bricoleur de son, comédien burlesque. Pendant quelques heures, ils vont mettre toute leur science au service de leur mission : ficeler, accompagner, signaler, accumuler, applaudir, équilibrer, sécuriser, lancer, attendre, enfumer, faire sonner, vibrer, regarder, arpenter, jouer, ramasser, transformer, réparer, détourner, construire, marcher… Bref faire du beau travail !
À travers ces actions jubilatoires, ludiques, voire étranges, les artistes invitent les habitants et les passants à ressentir autrement ce « bout de ville ». Il ne s’agit pas seulement de convier un public à venir voir un spectacle mais de permettre une expérience sensorielle et fictionnelle : les artistes tirent des fils imaginaires entre eux et les commerçants, le flux des passants, les flâneurs, l’architecture donnée… en faisant se frotter ensemble plusieurs approches artistiques et plusieurs manières d’être spectateurs ou acteurs de cette expérience.
> Compagnie 1 watt / Performance.
Dimanche 20 juin de 15h à 19h, place des Grandes Rigoles - M° Jourdain (L11).
FÊTE DE LA MUSIQUE
Sur le croisement apparemment anodin des rues de la Py et de la rue le Bua, se réveillent chaque année, depuis 13 ans, un peu mystérieusement, voisins et passants pour faire une fête du diable. La fusion un peu magique, dont on parle ici, est celle qui surgit dès lors que la rue s’humanise. Pour que les rencontres se transforment en aventures à partager il faut emprunter des "cheminements". Le premier est celui de "l’association-d’associations" : La Py chante au coin du Bua, l’école de danse L’Espace Oxygène, l’école de musique brésilienne Sambacademia, l’artiste Arnaud Rabier NowArt.
Un second type de cheminement est celui créé par les artistes entre eux qui vont mixer les ingrédients et faire monter la sauce pour réinventer cette fête en développant tout une batterie de sollicitations du public, marqués du sceau de l’été et de celui de la "musique". Tout un arsenal artistique ayant pour munitions la musique, le chant, la danse, les arts plastiques et un peu de magie bien sûr !
> La Py chante au coin du Bua / Musique.
Lundi 21 juin à 18h15, croisement rue de la Py et rue le Bua - M° Porte de Bagnolet (L3).
FANTAISIE MONSTRUEUSE
Tout commence à l’heure où le jour rencontre la nuit. Sur un manège de bois, de belles demoiselles de mousse et de collant se confondent avec de dociles poupées de chair. Un goût de boite à musique à taille humaine, une odeur de carillon vivant, naphtaline et vieux parfum. En un coup de pédale tout se met en branle, place à la dentelle foraine…
Fantaisie monstrueuse est un poème visuel pour 5 comédiennes, 2 cyclistes, 7 poupées, 8 manivelles et 1 vieux manège. Une réflexion sur le cycle et la mémoire qui revient, lancinante. L’installation d’un manège réveille la mémoire des lieux, place dans la ville des indices d’une présence ancienne et passée. L’idée est de proposer un autre rythme à la rue, grain de sable qui vient perturber d’une manière symbolique la mécanique bien huilée de la ville afin de redessiner l’espace urbain le temps d’un spectacle.
> Les armoires pleines / Arts de la rue.
Mardi 22 et mercredi 23 juin à 19h30, square Sorbier - 13 rue Sorbier M° Gambetta (L3, L3bis).
INCIDENT DE PARCOURS
Le 10 août 1903 un incendie se déclare sur la ligne 2 au niveau du métro Couronnes. 84 personnes meurent asphyxiées en cherchant à se faire rembourser les 3 sous de leur ticket de métro.
Incident de parcours questionne l’intrusion de l’accident dans notre société avec humour et détournement de technologies de surveillance. Ce spectacle se compose de 3 performances qui s’installent 48h durant le long de la ligne 2 entre les stations Menilmontant-Couronnes-Belleville sur l’ancien emplacement du mur des fermiers généraux :
• Maison close, compagnie Terrain Vague
• Le someilleur, Benoit Rassouw
• Radar dolls (maquette), Ornic’art / MU.
> Redplexus / Performance.
Mercredi 23 et jeudi 24 juin de 17h30 à 20h30, terre-plein central des boulevards de Ménilmontant et Belleville - M° Ménilmontant, Couronne, Belleville (L2).
[NON+]
Entre actions, performances jonglées, danse-théâtre et installations, objets et interventions in situ créent des images et situations qui remettent en cause nos positions et nos relations dans l’espace public.
Intervention interactive, [non+] s’inspire de la plasticité et de la mobilité dans le paysage urbain. L’objectif est de redéfinir le sens de l’espace public et de l’espace privé en mettant les objets et corps (des interprètes et des spectateurs) en mouvement et en créant des images baroques (en légère distorsion) qui remettent en cause le paysage quotidien.
Le spectacle a remporté le 1er prix spécial du Festival international du Théâtre de rue d’Athènes.
> Eekupoiz / Arts de la rue.
Jeudi 24 juin à 11h et 13h, place de la Réunion M° Alexandre Dumas (L2).
LES ETRANGES
Installés dans une cage, entre un nain de jardin et deux plantes vertes, les Etranges vivent leur quotidien. Menant une vie extraordinaire, ces deux bipèdes doués de raison observent leur environnement avec curiosité, tournent en rond, mangent, se chamaillent, se réconcilient, s’amusent. Il est vivement conseillé de venir les observer aux horaires indiqués, périodes propices à leur éveil et à leur sociabilité. Vous pourrez alors communiquer avec eux en leur adressant un courrier ou en leur offrant quelque objet susceptible de les intéresser. Peut-être aurez vous alors la chance de tomber sur l’heure de la toilette ou sur leur intrigant rituel de remise en forme.
Conçue et réalisée par Nicolas Ramond, cette performance interroge l’appréhension quotidienne de la ville, dans sa globalité architecturale, symbolique et économique.
> Les Transformateurs / Arts de la rue.
Jeudi 24 juin de 17h à 20h et vendredi 25 juin de 13h à 16h, place Edith Piaf - M° Porte de Bagnolet (L3).
10EME MINUTE CORNER
Un homme, un mur, un ballon, une aire de jeu s’improvise dans la ville. Partie de foot chorégraphiée, 10ème minute corner met en scène le joueur numéro 7. Celui-ci convoque sa mémoire, cherche le geste juste, maîtrisé, vrai, puis accélère, frappe, bouscule, esquive, danse. Il est dans le jeu, le jeu d’un homme face à un mur.
> Raphaël Dupin / Danse.
Jeudi 24 juin à 17h et 19h et vendredi 25 juin à 16h et 19h, théâtre de verdure - Accès : 54 rue des Cendriers ou rue Duris (au fond du square des Amandiers) M° Père-Lachaise (L2, L3), Gambetta (L3, L3bis), Ménilmontant (L2).
LE NUAGE EN PANTALON
Sur le plateau, un VJ (vidéo-jockey, comme un DJ mais de vidéo), accompagné d’une comédienne, jongle avec une cinquantaine de vidéos créées pour ce spectacle. Le public suit le rythme de l’acteur, ses tensions, son énergie, faisant de chaque représentation une oeuvre unique où la vidéo est l’unique source de lumière.
Basé sur le poème écrit en 1914 par Maïakovski, ce spectacle poétique est conçu comme une forme simple, nue et brute, où l’instant et le rapport direct avec le spectateur prennent le pas sur tout le reste. Il met en valeur le sens et la musicalité du texte en laissant entendre les mots comme le poète le faisait lui-même lorsqu’il se produisait dans les cafés futuristes.
> Compagnie du Sarment-Banal Molotov / Poésie et VJ.
Vendredi 25 juin à 22h30? Square du Pavillon Carré de Baudouin - 119 rue de Ménilmontant M° Gambetta (L2 et L3bis).
ÔDAN HODÔ & SHÛTEN
Deux danseurs se lancent dans l’espace public, dans les endroits où notre corps s’interdit tout mouvement superflu et où nous croisons les gens sans les regarder. A l’abribus c’est l’attente, droit comme un I nous partageons le même espace avec les mêmes gens sans échanger le moindre mot. Ensemble, nous partageons le même instant. Un peu plus loin, sur le passage piéton, rien n’est permis, à part avancer. Mais que peut-il se passer d’autre sur ces bandes successives ? Nous allons y raconter des histoires.
Nous allons étirer ces passages obligés dans le temps, dans l’espace. Nous allons prendre le temps de danser. Car si on y regarde de plus près : tout est déjà en place, la scène, le public. Même le plateau est déjà monté, tracé plutôt.
Ces deux spectacles de danse contemporaine, Shûten - duo pour un abribus et Ôdan-Hodô - duo pour un passage piéton (création 2010) interrogent l’espace public, ses codes et ses rythmes, ses limites.
> P2BYM / Danse.
Samedi 26 juin à partir de 11h et de 13h, place Gambetta M° Gambetta (L3, L3bis).
Dimanche 27 juin à partir de 12h et de 17h, place Saint-Fargeau M° St Fargeau (L3bis).
LES G.I.L.S.
Les Groupes d’intervention larvaire (Gils) se baladent ensemble : ils prennent le temps de vivre, de sentir et chacun de leurs mouvements s’articule tranquillement. Ils sont présents à chacun de leurs gestes et aux sensations que leur relation au monde extérieur leur procure. Ils aiment à vibrer en touchant subtilement. Ils découvrent, ils jouent avec tout ce qu’ils trouvent et touchent. Les Gils se nourrissent du spectacle de la vie, et leur éveil attise la curiosité du spectateur. Par leur manière d’être au monde, ils réinterrogent les coutumes, dérangent l’ordre, et donnent à sentir aux spectateurs l’émerveillement des petites choses. Leur émerveillement génère de l’émerveillement. Les Gils ont pour essence la découverte des espaces poétiques. Ils invitent ainsi les spectateurs à ouvrir leur regard sur la dimension poétique contenue dans toute chose.
> Compagnie Apsaras / Arts de la rue.
Samedi 26 juin à 15h et 18h, square Séverine - 7 rue le Vau M° Porte de Bagnolet (L3).
Dimanche 27 juin à 15h et 18h, jardin de la Gare de Charonne - 60 rue du Volga, accès : 63 boulevard Davout, 68 rue du Volga M° Porte de Montreuil (L9).
BULL
Entre le feu de camp déglingué et la buvette de la femme à barbe, un personnage en lunettes vertes et costume gris déboule dans une bulle en plastique de 7m de diamètre. Ses partenaires y seront une lampe de bureau, une chaise bourrée d’électronique, un pouf en poils mécanisé et, en fond sonore, une voix féminine, parente du logiciel d’annonces de la SNCF. L’univers trop aseptisé, bien sûr, va se dérégler.
Interprété par Boris Gibé, 25 ans, danseur acrobatique venu du théâtre de rue, ce spectacle introduit une réflexion amusée sur le modernisme de notre espace de vie en pointant l’envahissement de notre quotidien par une série d’objets électroniques qui nous entraîne dans une autre réalité. Cette débauche d’accessoires étaye notre intimité pour au final devenir trait de personnalité, d’identification. L’homme reste-t-il vraiment le maître de ces objets intelligents ? Où se trouve la limite entre le virtuel et le réel ?
> Compagnie Les Choses de Rien / Cirque.
Samedi 26 et dimanche 27 juin à 22h, esplanade de la Porte des Lilas - M° Porte des Lilas (L3bis et L11).
Association Paris Culture 20e
01 43 15 20 79
parisculture20eme@gmail.com
Source: http://www.mairie20.paris.fr
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